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  • La poésie orale, un bon moyen d’éducation
    REVUE DE L’INSTITUT DE CIVILISATIONS MUSÉE D’ART ET D’ARCHÉOLOGIE

    auteur : Razafiarivony Michel

    Mots clés : La poésie orale betsimisaraka

    [FRS] La plupart des gens du Tiers Monde, surtout en Afrique et à Madagascarvivent encore dans l’oralité. Quelquefois, plus de 50% de la population dans cespays sont illettrés. Ils n’ont pas besoin de lire dans leur vie quotidienne. Ilscommuniquent seulement à travers le parler. En plus ni livres ni journaux ne sontdisponibles en région rurale, ce qui limite leur esprit aux traditions et à ce qu’ilsvoient habituellement. La littérature orale (chansons, discours, contes et mythes,etc.) y prend une place considérable ; elle conserve leur mentalité et leurphilosophie. Cette littérature a besoin alors d’être étudiée par ceux qui sontresponsables de l’éducation des enfants. Elle peut être utilisée pour transmettre de laconnaissance, de nouvelles idées et de nouvelles technologies aux élèves à l’école.Ceci peut être vérifié par l’étude présente sur un poème oral créé et transmis par uninstituteur à Anosibe an’Ala dans le Centre est de Madagascar en 1940. Maintenant,les vieillards qui avaient appris ce poème, s’en souviennent encore ainsi que dumessage qui leur fut donné à ce moment-là. Cela a été possible parce que leprofesseur pensait comme ses élèves et a parlé dans leur langue journalière, suivantleurs coutumes.Ce fait doit être considéré dans la lutte contre la pauvreté entreprise de nosjours dans beaucoup de ces sociétés orales. Il n’y aura de résultats tangibles sil’ensemble de la population n’y prenne part. Ce n’est pas seulement l’affaire desgouvernements et des savants. Ceux-ci doivent comprendre la mentalité des gens. Ilsdoivent maîtriser la langue nationale ou locale et parler avec les gens pour envoyerleur message. C’est nécessaire pour améliorer le niveau de connaissance des régionsrurales afin que le développement national soit un succès. La littérature orale est unbon instrument pour cela.

    [ENG] Most people in the Third World, especially in Africa and Madagascar stilllive in orality. Sometimes, more than 50% of the population in these countries areilliterate. They do not need to read in their daily life. They only communicatethrough speaking. Besides neither books nor newspapers can be found in the ruralarea, so their mind is limited to what they usually see and to traditions. Oralliterature (different songs, speeches, tales and myths and so on) holds a considerableplace among them, it contains their mentality and their philosophy. This literaturethen needs to be studied by those who are responsible for children’s education. Theycan be used to pass on knowledge, new ideas and new technology to pupils andstudents at school. It is verified by the study made in this paper on an oral poemcreated and taught by a schoolmaster at Anosibe an’ala in the East Center ofMadagascar in 1940. Now, the old men who had learnt this poem, still rememberand understand the message given to them at that moment. It is possible because theteacher thought in the world of his pupils and he spoke in their daily language,according to their customs.This fact must be considered regarding the fight against povertyundertaken nowadays in many of these oral societies. It will not have a good result ifit is not supported by all the population. It does not belong only to the Governmentand the scholars. These lasts need to understand the mentality of the people. Theyare required to master the national or local language and then to talk with the people,to send their message. It is necessary to improve the level of knowledge of the ruralareas in order that the national development will be a success, and oral literature is agood instrument for that.

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