Accueil > Documentations scientifiques > Revues récentes > Mada-Hary > Archives > Mada-Hary, ISSN 2410-0315, volume 11, 2021 > Extraction de cuivre dans la malachite par voie hydrométallurgique, Cas de (...)


  • Extraction de cuivre dans la malachite par voie hydrométallurgique, Cas de la mine Pachoud d’Ambatovarahina, zone Daraina et zone de Vohibory
    Mada-Hary, volume 11, 2021, pp. 92-106

    Auteurs : Rafalimanana L.J., Ranaivoniarivo V.G.

    Auteur correspondant : Rafalimanana L.J. (email : lydierafalimananan@gmail.com)

    Mots clés : CUIVRE/MALACHITE/LIXIVIATION/ELECTROLYSE/HYDROMETALLURGIE/EXTRACTION/SOLVANT

    [ FR ] L’objectif de cette étude est d’extraire du cuivre des échantillons de roche malachite par voie hydrométallurgique. Le plan d’étude suit la méthode TIMRDC2R (Titre, Introduction, Méthodologie, Résultat, Discussion, Conclusion, Références et Résumé). La méthodologie adoptée est basé sur une étude explicative et expérimentale. Avec tous les études de recherche déjà mené jusqu’à ce jour, la possibilité d’extraire du cuivre des roches malachites n’est plus un exploit. Par contre, à Madagascar, c’est une première. De toutes les carrières exploitables malagasy, la zone de prélèvement exposé ici est la mine de Pachoud d’Ambatovarahina. Ce choix a été orienté par le taux de cuivre conséquent dans la malachite présent dans ces carrières. Le taux de cuivre dans la roche mère est de 0.12%. A l’aide de la méthode spectrophotométrique Ultra-violet (UV) visible, la concentration et l’absorbance en sulfate de cuivre II de chaque échantillon de roche lixivée a été déterminée. Le pourcentage de cuivre II présent dans la roche est passé de 0.12% à 91.54% après enrichissement pour l’un des échantillons par exemple. D’après les résultats obtenus lors de cette étude, le taux maximum de cuivre dans la roche est passé de 2% avant la lixiviation, et de 98% après l’opération. Elle est donc comparable avec les minerais du Chili présentant des teneurs en cuivre de 2 à 5 %. La masse de cuivre théorique est légèrement supérieure à celle obtenue après électrolyse. Une étude plus poussée permettrait d’accroitre le taux obtenu pour se rapproché de la valeur théorique. Cependant le rendement est très intéressant. De ce fait, l’exploitation de ces zones est donc envisageable. De plus, l’optimisation des résultats est possible avec des matériels plus performants. Non seulement, l’extraction par voie hydrométallurgique est plus respectueuse de l’environnement, mais elle est aussi plus économique et profitable selon cette étude. En guise de conclusion, Madagascar est dans la capacité de produire du cuivre in-situ grâce à la mine qu’elle possède.

    Télécharger

© MESupReS 2009 - 2024. Mentions légales
(p) Secrétariat Général | Direction des Technologies de l'Information et de la Communication (DTIC)
Contact: dtic@mesupres.gov.mg - Tous droits réservés