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  LES KYSTES MAXILLAIRES OBSERVES DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE DU CHU D’ANTANANARIVO
  Revue d’odontostomatologie malgache en ligne ISSN 2220-069X2014 ; Volume 9, pages 1-13

  Auteurs : Rakotoarivony AE, Haminason LS, Ralamboson SA, Rakotoarison RA, Razafindrabe JAB.

  Mots-clés : kyste dentigère ; kyste maxillaire ; kyste odontogénique
  
  

  Résumé
  Selon l’OMS, les kystes des maxillaires peuvent être classés en kystes épithéliaux odontogéniques (KEO) liés au développement, KEO inflammatoires, kystes épithéliaux non odontogéniques (KENO) et kystes non épithéliaux (KNE). Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer la fréquence des kystes maxillaires à Madagascar par rapport aux autres tumeurs maxillaires et de la cavité buccale, et de déterminer leurs caractéristiques épidémiologiques. C’est une étude rétrospective qui portait sur les tumeurs bucco-maxillaires en général et sur les kystes maxillaires en particulier, observés au Service de Chirurgie Maxillo-Faciale du CHU d’Antananarivo, durant une période de 36 mois, allant de janvier 2011 à décembre 2013. Sur les 4413 patients ayant consulté, 104 présentaient des tumeurs bucco-maxillaires, dont 38 étaient histologiquement diagnostiquées de kystes maxillaires, (prévalence 0,86% ; fréquence par rapport aux autres tumeurs bucco-maxillaires 36,53%). Les 78,95% étaient des KEO (n=30), 5,26% des KENO (n=2) et 15,79% des KNE (n=6). Le kyste dentigère tenait la première place (39,47% de tous les kystes maxillaires, n=15). La moyenne d’âge était de 29,24 ans, et la tranche d’âge la plus touchée se situait entre 11 et 30 ans, avec une fréquence de 55,56%. Le genre masculin était plus fréquemment atteint (sex-ratio 1,92). 63,15% des kystes se manifestaient au niveau des secteurs incisivo-canins maxillaires et molaires mandibulaires. La mandibule était plus touchée (57,89%) que le maxillaire (42,11%). Les kystes maxillaires sont des tumeurs bénignes. Tout comme les autres tumeurs maxillo-faciales, le retard de consultation peuvent les rendre responsables de troubles fonctionnels et esthétiques importants. L’examen anatomopathologique joue un rôle primordial dans le diagnostic.

  Abstract
  According to WHO, the cysts of the jaws can be classified into development epithelial odontogenic cysts (EOC), inflammatory EOC, non odontogenic epithelial cysts (NOEC) and non-epithelial cysts (NEC). The aims of this study were to assess the frequency of maxillary cysts in Madagascar relative to other maxillary and oral tumors and to determine their epidemiological characteristics. This is a retrospective study which focused on oral and maxillary tumors in general and maxillary cysts in particular, observed Maxillofacial Surgery Service of the University Hospital of Antananarivo, for a period of 36 months from January 2011 December 2013. Of the 4413 patients who viewed, 104 had tumors oral maxillary, 38 were diagnosed of maxillary cysts (prevalence 0.86% ; frequency compared to other oral and maxillary tumors 36.53%). The 78.95% were EOC (n=30), 5.26% of NOEC (n=2) and 15.79% of NEC (n=6). Dentigerous cyst held the first place (39.47% of all jaw cysts, n=15). The average age was 29.24 years and the most affected age was between 11 and 30 years, with a frequency of 55.56%. Male was more frequently achieved (sex ratio 1.92). 63.15% of cysts were located on maxillary incisor-canine and mandibular molars sectors. The mandible was more affected (57.89%) than the maxilla (42.11%). Maxillary cysts are benign tumors. Like other maxillofacial tumors, delayed consultation can make them responsible for important functional and aesthetic problems. Histological examination plays an important role in diagnosis.

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