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Qualité bactériologique des laits de la région de Tananarive : moyens d’amélioration
Annales de l’Université de Madagascar - Médecine et Biologie, volume 4, 1964 pp:17 - 22Auteur(s) : Serres H., Ribot J.J.
Auteur correspondant :
Mots-clés : ALIMENTS D’ORIGINE ANIMALE/LAIT/ANALYSE/BACTERIOLOGIE/ MICROBIOLOGIE/MADAGASCAR/ANTANANARIVO/ANALAMANGA/ANTANANARIVO RENIVOHITRA
Résumé de l’article
[FR] Les exploitations parfaitement équipées pour fournir un lait propre et sain, consommable à l’état cru, sont très rares. Une seule paraît y parvenir. Autour de Tananarive d’innombrables producteurs assurent à la ville un apport de 7.000 à 10.000 litres par jour suivant les saisons. La qualité bactériologique des laits dépend : 1.) – Des trayeurs : Certains prennent des précautions de propreté : ils sont rares. La plupart sont malpropres. 2.) – Du temps écoulé entre la traite et la vente : Certains laits viennent d’assez loin à bicyclette : traits le matin, vendus l’après-midi. Pas de refroidissement du lait à cause du soleil sur les bidons, d’où culture. La flore totale est toujours très abondante. Mais on note une grande quantité de coliformes (toujours plus de 1.000, parfois 1 million par ml.) d’où risque de gastro-entérites par consommation de lait cru. Nécessité de faire bouillir. L’acidité est souvent de 20° Dornic ou plus. Parfois, mais rarement, 28° Dornic qui entraînent coagulation à l’ébullition. Les laits de Tananarive ne semblent pas doués de pouvoir bactériostatique. La pasteurisation est effectuée à l’heure actuelle par des procédés peu modernes. Elle doit être améliorée par des appareillages nouveaux, et étendue. L’amélioration de la qualité à la production paraît difficile (Somme de micro-production). Il envisage la création de centres de collecte où le lait serait additionné d’eau oxygénée, le moins longtemps possible après la traite, pour bactériostase (Procédé recommandé en pays tropicaux par l’O.M.S.).
[MG]
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