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Production d’éthanol à partir des déchets de pasteurisation de jus de fruits tropicaux. Cas de la société Madagascar Premium Exotica (MPE) Toamasina
Mada-Hary, volume 10, 2021, pp. 104-115Auteurs : Ravoninjatovo A.O., Andrianaivo L., Rasoanaivo J.L.
Auteur correspondant : Ravoninjatovo A.O. (e-mail : achillegc@yahoo.fr)
Mots clés : DECHETS/FRUITS TROPICAUX/PASTEURISATION/BIOETHANOL/DISTILLATION
[ FR ] La côte Est de Madagascar est une zone riche en fruits tropicaux très prisés sur le marché Européen. Parmi ces fruits, on peut citer : le fruit de la passion, le corossol, la goyave, le litchi et l’ananas. Plusieurs sociétés interviennent dans la transformation de ces fruits tropicaux, dont la société MPE ou « Madagascar Premium Exotica » qui produit du jus et purée de fruits tropicaux par la pasteurisation. La production de jus et purée de fruits génère beaucoup de déchets représentant en moyenne 6% à 10% du fruit brut. La problématique de MPE est la gestion rationnelle de ces déchets.
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Le présent travail de recherches a été focalisé sur les déchets de litchi et d’ananas. Il a pour finalité : primo, la production de bioéthanol par la valorisation énergétique des déchets de pasteurisation de ces fruits ; secundo, la contribution à la résolution du problème de gestion rationnelle de déchets de MPE. Le bioéthanol est une source d’énergie renouvelable, écologique et alternative au bois énergie.
La méthodologie adoptée pour la concrétisation de ce travail de recherches est à la fois qualitative et quantitative. et nécessite à priori par le passage à travers les activités suivantes : la collecte des données bibliographique et webographie, la descente au niveau de la société MPE pour voir de visu la réalité sur les déchets à traiter, les travaux d’expérimentation au laboratoire, l’analyse et les traitements des données et la rédaction de ce travail de recherches.
Les résultats issus de ce travail ont montré que les déchets de fruits présentent un énorme potentiel en sucres. Pour gérer rationnellement ces déchets, la solution est l’application de la technologie de fermentation suivie de celle de la distillation puis de la rectification afin de les transformer en bioéthanol. L’étude de faisabilité économique relative à la mise en place d’une unité de distillerie de transformation de déchets au sein de la société est intéressante avec un indice de profitabilité de 1,33, c’est-à-dire l’investissement de 1 MGA permettra d’obtenir un bénéfice net de 0,33 MGA. De plus, le Taux de Rentabilité Interne est de 28,45% qui est nettement supérieur au taux bancaire.