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  PRODUCTION MUSICALE TSIMIHETY DANS LA RÉGION DE SOFIA, MADAGASCAR : DU FOLKLORE À L’ÉCONOMIE MARCHANDE
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, volume III , 2020

  auteur : RAZAMANY Guy et ZARALAHY Cyprien

  Mots-clés : musique, Tsimihety, artistes, valorisation, production, commercialisation
  
  

  [FRS] Le contexte actuel sur la production musicale tsimihety dans la région de Sofia à Madagascar reste encore dans son état folklorique dans la mesure où la musique comme les chansons traditionnelles appartient à tout le monde, à la société tsimihety. Les artistes tsimihety ne cessent pas cependant de déployer leurs efforts techniques et financiers de changer leur musique folklorique en valeur marchande afin qu’ils puissent se professionnaliser, en gardant toujours les formes de leurs musiques. La question est de savoir pour nous et, peut-être, pour les artistes tsimihety dans cette région pourquoi c’est si difficile de valoriser et de transformer les œuvres musicales folkloriques tsimihety en valeur marchande pour tirer du profit aux artistes, à la société tsimihety, voire au pays en gardant l’identité musicale et sociale de ces œuvres. Quels sont les principaux obstacles des artistes tsimihety liés à la valorisation, à la production et à la commercialisation de leurs œuvres musicales ? Les idées que nous allons justifier et entendre des résultats sont la possibilité de faire des investissements à partir de la musique, dès sa production jusqu’à sa commercialisation, afin que les artistes puissent vivre par leurs œuvres et développer leur région avec leur pays. Pour mieux cadrer cette recherche, nous chosions comme méthode pour traiter ce sujet la sociocritique accompagnée l’analyse thématique dans la mesure où la musique tsimihety est un phénomène social, non seulement de sa forme langagière mais sa forme artistique. Cette musique est plus pratiquée dans les régions du Nord de Madagascar, en particulier dans la région de la Sofia. Nous procédons aussi la méthode sociologique basée sur l’holisme appliqué aux systèmes humains, par essence complexes, consiste à expliquer les faits sociaux, comme la musique par d’autres faits sociaux, dont les individus œuvrant au tour de la musique ne sont pas des vecteurs passifs.

  [ENG] The current context on tsimihety musical production in the Sofia region in Madagascar still remains in its folkloric state in the way that music like traditional songs belongs to everyone, to the tsimihety society. Tsimihety artists, however, continue to deploy their technical and financial efforts to change their folk music into market value so that they can professionalize themselves by keeping unchanged the forms of their traditional music. The question, for us and, perhaps, for the tsimihety artists in this region, is to know why is it so difficult to value and transform the tsimihety folk musical works into market value to benefit the artists, the tsimihety society, even the country itself by keeping the musical and social identity of these works. What are the main obstacles for the tsimihety artists related to the promotion, production and marketing of their musical works ? The ideas that we will justify and expect to get in the results are the possibility of making investments from music, starting from its production until its commercialization, so that these artists can live by their works and develop their region as well as their country. To better frame this research work, we choose sociocriticism accompanied by thematic analysis as a working method to treat this subject, as tsimihety music is a social phenomenon, not only of its linguistic form but as well of its artistic form. This music is more practiced in the northern regions of Madagascar, in particular in the Sofia region. We also proceed to the sociological method based on holism applied to human systems, in complex nature, consists in explaining social facts, like music by other social facts, that the individuals working on music are not passive vectors.

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