Accueil > Documentations scientifiques > Revues récentes > Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement (RSTE) > Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, Volume IV, 2021 ; (...) > PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL, UN DES PILIERS DU DÉVELOPPEMENT : CAS DU (...)

• 
  PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL, UN DES PILIERS DU DÉVELOPPEMENT : CAS DU SAKALAVA D’ANTREMA
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement (2021)

  auteur(s) : VAVINDRAZA ; RASOLONIAINA O. L ; RANARIJAONA H.L.T ; ROGER E.

  Mots-clés : patrimoine immatériel, Sakalava, conservation, écotourisme, développement
  
  

  [FRS] Depuis une dizaine d’années, la création du site bioculturel a comme finalité d’intégrer la population locale dans un programme de conservation de la Nature, dont le Propithèque couronné (Propithecus coronatus) ou « Sifaka » est l’emblème. Inscrit dans un travail ethnologique et botanique, la présente recherche a pour objet d’identifier les patrimoines culturels immatériels afin de faire comprendre la liaison entre la culture de l’ethnie Sakalava d’Antrema et les ressources végétales qui l’entourent. Huit secteurs dans le Fokontany d’Antrema furent choisis pour mener les enquêtes. L’analyse de régression linéaire multiple (Rakotomalala, 2015) a été utilisée pour compléter les données obtenues. Les enquêtes effectuées ont montré que le site bioculturel d’Antrema abrite des richesses culturelle et cultuelle particulières dans lesquelles figurent les pratiques culturelle et médicale ainsi que les arts du spectacle. Avec ce patrimoine va profiter d’autres activités comme l’écotourisme. Les résultats d’analyse de régression linéaire ont confirmé que pendant la période des visites, et grâce au droit de guidage, la recette totale de la population augmentait de 281 000 Ar en quatre mois soit 70 250 Ar/mois. Pendant ces périodes, une hausse de 1 797 000 Ar soit mensuellement 449 250 Ar provenait des services cuisines. Ces revenus supplémentaires permettent d’améliorer le niveau de vie des ménages, d’instaurer une stabilité financière et permet ainsi de meilleures conditions de vie. Pour les Sakalava, les mœurs et les tabous sont en relation directe avec la nature. Il est évident que les problèmes de la conservation sont étroitement liés aux situations économiques de la région. Les mesures de sauvegarde devraient se concentrer principalement sur la transmission des savoirs et savoirs-faires. Les médias, les institutions et les industries culturels peuvent également jouer un rôle essentiel pour assurer la viabilité de ces formes traditionnelles.

  [ENG] The creation of the biocultural site has aimed to integrate the local population into a nature conservation program, of which the Crowned Sifaka (Propithecus coronatus) or "Sifaka" is the emblem. The aim of this research is to identify intangible cultural heritages in order to understand the link between the culture of the Sakalava ethnic group from Antrema and the plant resources. Eight sectors in the Fokontany of Antrema were chosen to carry out the surveys and multiple linear regression analysis (Rakotomalala, 2015) was used to supplement the data. The surveys carried out have shown that the biocultural site of Antrema harbors particular cultural and religious riches which include cultural and medical practices as well as the performing arts. With this heritage will enjoy other activities such as ecotourism. The results of linear regression analysis confirmed that during the period of the visits, the total revenue of the population increased by 281,000 Ar in four months or 70,250 Ar /month for guide. During these periods, an increase of 1,797,000 Ar, or 449,250 Ar monthly, came from kitchen services. This additional income improves the standard of living of households, establishes financial stability and thus allows for better living conditions. For the Sakalava, customs and taboos are directly related to nature. The problems of conservation are closely linked to the economic situations. of the region. Safeguarding measures should focus mainly on the transmission of knowledge and skills. The media, cultural institutions and industries can also play an essential role in ensuring the viability of these traditional forms.

  Télécharger