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  PARADOXE ÉCOLOGIQUE À TOAMASINA : L’INTERDICTION DE SACHET EN PLASTIQUE CONTRE UNE DESTRUCTION MASSIVE DE RAVINALA ECOLOGICAL PARADOX IN TOAMASINA : THE BAN ON PLASTIC BAGS AGAINST A MASSIVE DESTRUCTION OF RAVINALA
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, volume III , 2020

  auteur : RAZANAMIADANA Emerentienne ; ZAFITODY Conscient

  Mots clés : écologique, Ville de Toamasina, Ravinala, sachet en plastique.
  
  

  [FRS] La présente recherche est axée sur l’analyse d’un paradoxe écologique sur l’interdiction de sachet en plastique contre une destruction massive de Ravinala dans la ville de Toamasina. La question environnementale notamment sa sauvegarde est une préoccupation majeure du Gouvernement. Deux Décret, n°2014-1587 du 07 Octobre 2014 et n° 2017-010 du 03 Janvier 2017, ont été décidés afin d’interdire l’utilisation des sachets en plastique non réutilisables. Cette pertinente décision a un intérêt écologique particulier tout en évitant l’usage de produits non biodégradables. Toutefois, l’utilisation des feuilles de Ravinala, à la place de sachets plastiques, a entrainé une exploitation massive et irrationnelle de cette ressource naturelle. Une situation qui pourrait faire disparaitre facilement cette plante endémique. L’objectif de l’étude est de diagnostiquer les effets socio- écologiques de l’interdiction des sachets en plastique à Toamasina. Des revues de la littérature, des observations et une enquête auprès de 160 individus au sein de huit marchés de la ville de Toamasina ont été faites. Les résultats ont montré que 2 440 kg de feuilles fraiches de Ravinala par jours sont vendues au niveau de ces huit marchés. Les feuilles sont utilisées par les 73,5% de la population à la place des sachets en plastiques. Pour avoir cette quantité, des pieds de la plante doivent être abattues ce qui pourrait engendrer une réduction de la population de Ravinala bien qu’elle soit renouvelable. Une prise en compte du risque environnemental est désormais une obligation règlementaire : prévenir et de réparer des dommages.

  [ENG] The present research focuses on the analysis of an ecological paradox on the prohibition of plastic bags against a massive destruction of Ravinalain the city of Toamasina. The environmental question, in particular its safeguarding, is a major concern of the Government. Two Decrees, n ° 2014 -1587 of October 07, 2014 and n ° 2017-010 of January 03, 2017, were decided to prohibit the use of non-reusable plastic bags. This relevant decision has a particular ecological interest while avoiding the use of non-biodegradable products. However, the use of Ravinala leaves, instead of plastic bags, has led to a massive and irrational exploitation of this natural resource. A situation that could easily make this endemic plant disappear. The target of the study is to diagnose the socio ecological effects of the ban on plastic bags in Toamasina. Literature reviews, observations and an investigation into the 160 individuals in eight markets in the city of Toamasina were made. The results showed that 2,440 kg of fresh Ravinala leaves per day are sold in these eight markets. The sheets are used by 73.5% of the population instead of plastic bags. To have this amount, the plant’s feet must be felled which could lead to a reduction in the population of Ravinalaalthough it is renewable. Taking environmental risk into account is now a regulatory obligation : preventing and repairing damage.

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