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  LES RITES DE PARTAGE DES BIENS : UN DES SOINS DES MORBIDITÉS CHEZ LES TSIMIHETY
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, volume III , 2020

  auteur : RAZAMANY Guy

  Mots-clés : morbidité, corps vivant, corps mortel, rasahariaña
  
  

  [FRS] Les rites du partage des biens, le rasahariaña font partie des rites du processus du soin du corps à l’état mortuaire de façon imaginaire afin qu’un trépassé puisse sortir de sa souillure, source de tous les désordres pour le processus de son ancestralité. A la suite de ces rites, le mort peut s’intégrer dans le monde des ancêtres. Ils sont des moyens rituels pour soigner les morbidités humaines : physique, psychologique et sociale. Ces biens qui sont partagés sont symbolisés par le sacrifice d’un zébu. Ce sacrifice joue un rôle de relation symbolique très importante entre le monde terrestre et le monde au-delà en tant qu’animal sacrificatoire par excellent, dans le but de soin de la morbidité du corps des humains et du corps des morts ; cet animal sert à purifier le corps et l’esprit ; il est également le symbole de la richesse et de la puissance chez les Tsimihety. Donc, il est inséparable au rasahariaña en tant qu’un élément des moyens thérapeutiques. Ici, le zébu est comme un antidote pour le soin du corps vivant et du corps mortel. Il est à l’instar d’un médicament utilisé par les médecins hippocratiques pour soigner un patient.

  [ENG] The rites of goods sharing, rasahariaña, are among the rites of dead-body caring process in imaginary way so that a deceased could get out of his/her stain, which is source of all the disorders for his/her ancestrally process. After these rites process, the deceased can join the world of the ancestors. They are the ritual means for caring the human morbidities : physical, psychological and social ones. The shared goods are symbolised by sacrificing a zebu. This sacrifice plays a very important symbolic relation role between the visible and the invisible worlds as a top range sacrificial animal, in order to care the morbidity of the human bodies and that of the dead-bodies ; this animal is used to purify the body and the spirit ; it is equally the symbol of wealth and power for the Tsimihety people. So, it is inseparable to rasahariaña as an element of the therapeutic means. Here, the zebu is like an antidote for caring the alive-body and the dead-body. It is like a medicine used by Hippocratic doctors to treat a patient.

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