Accueil > Documentations scientifiques > Revues récentes > Madagascar : revue de géographie > Madagascar-Revue de Géographie, volume 47, 2011 > LES DEFICITS DE PLUIES DE JANVIER ET FEVRIER DE 2000-2008 ET LEURS (...)
-
LES DEFICITS DE PLUIES DE JANVIER ET FEVRIER DE 2000-2008 ET LEURS REPERCUSSIONS SUR LES PRODUCTIONS AGRICOLES : LE CAS DES DISTRICTS D’ANTANANARIVO VILLE ET AVARADRANO
Madagascar-Revue de Géographie, volume 47, 2011Auteurs : F. T. NDRIANDAHY RALINIRINA ; Josette RANDRIANARISON ; James RAVALISON
Mots clés : variabilité interannuelle des pluies mensuelles - cultures de riz de 2è saison - champ d’anomalie composite
Dans les districts d’Antananarivo ville et d’Avaradrano, il y a deux saisons de culture de riz. La culture de riz de 1ère saison de juillet à décembre est soumise à des risques de déficits de pluies. D’où la pratique du riz de 2è saison a été adoptée pour faire face à cette situation. La variabilité interannuelle des pluies de la 2è moitié
Télécharger
de la saison pluvieuse expose également la culture de riz de 2è saison à des risques de déficits de pluies pour la décennie 2000. Les résultats ont montré que le déficit pluviométrique de janvier et février est dû à la position plus septentrionale de la ZCIT dans la basse et moyenne troposphère. En février, la haute pression
de l’océan indien est bien individualisée dans la basse et moyenne troposphère, surmontée par un air cyclonique dans la haute troposphère. Par contre en janvier la structure de la troposphère est plus complexe dans la basse et moyenne troposphère car la haute troposphère est sous l’influence de mouvement anticyclonique entraînant l’absence des pluies.
Malgré la forte variabilité des pluies de janvier et février de 2000-2008, les hauteurs des pluies sont toujours supérieures à l’ETP. Ainsi l’eau existe sur les Hautes Terres mais la quantité disponible est très variable. Ce risque n’empêche pas les paysans de considérer le riz comme aliment de base et complété par d’autres principales cultures vivrières. Les cultures maraîchères cultivées en saison fraîche et irriguée servent de
source de revenu pour l’achat de riz en cas de baisse de la production.