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  L’EAU DANS LA ZONE PERIURBAINE DE TOAMASINA : UNE ABONDANCE AU PARADOXE WATER IN THE PERIURBAN AREA OF TOAMASINA : ABUNDANCE TO PARADOX
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, volume III , 2020

  auteur : BARAKA Dominique

  Mots clés : zone périurbaine, eau potable, taux de desserte, gestion des ouvrages
  
  

  [FRS] La côte orientale malagasy, dont la zone périurbaine de Toamasina, enregistre une pluviométrie la plus élevée de Madagascar, environ 3.000mm par an. Pourtant, le taux de desserte en eau potable y reste faible. Pour la commune Suburbaine de Toamasina, ce taux est de l’ordre de 10,59% en 2019. Certes, les problèmes liés à la gouvernance constituent l’une des principales causes de ce disfonctionnement. Ainsi, cet écrit tenterait d’élucider en profondeur de cette situation paradoxale d’accès en eau potable et d’avancer quelques pistes pour y remédier. Pour atteindre ces objectifs, outre les études bibliographiques, une centaine de ménages locaux ont été enquêtés et des responsables respectifs dans ce secteur ont été interviewés. D’après cette étude, il importe de révéler que la quasi-totalité des habitants sur place utilise comme source d’eau la pompe aspirante manuelle traditionnelle appelée localement « pômpy tany ». Cependant, étant donnée la contamination de la nappe phréatique locale, la potabilité de l’eau procurée par celle ci s’avère inquiétante. En conséquence, sur 100 ménages enquêtés, 09 seulement ont accès permanent à l’eau potable. Ce déficit résulte, sans doute, de l’insuffisance d’infrastructure liée à l’eau qui est aggravée par la mauvaise gestion des ouvrages mis en place. Face à cela, afin d’accroître le taux de desserte en eau potable de la zone, il faudrait d’abord prioriser le développement du secteur eau par l’augmentation du nombre d’ouvrages y afférents selon la répartition de l’effectif de la population locale. Ensuite, mettre en place un mode de gestion adéquate à la communauté locale pour que les ouvrages installés soient pérennes. Si cela est réalisé, une amélioration serait sûrement constatée sur la vie quotidienne de la population locale. En conséquence, la valorisation de ce secteur engendre le développement socio-économique de l’ensemble de la population car l’eau c’est la vie.

  [ENG] The eastern Malagasy coast, including the peri-urban area of Toamasina, registers the highest rainfall in Madagascar, around 3.000mm per year. However, the drinking water supply rate remains low. For the suburban commune of Toamasina, this rate is around 10.59% in 2019. Admittedly, governance-related problems are one of the main causes of this dysfunction. Thus, this writing would attempt to elucidate in depth this paradoxical situation of access to drinking water and put forward some avenues to remedy it. To achieve these objectives, in addition to bibliographic studies, around 100 local households were surveyed and the respective officials in this sector were interviewed. According to this study, it is important to reveal that almost all the inhabitants on the spot use as a source of water the traditional manual suction pump known locally as "pômpy tany". However, given the contamination of the local water table, the drinkability of the water provided by it is worrying. Consequently, out of 100 households surveyed, only 9 have permanent access to drinking water. This deficit is undoubtedly the result of inadequate water-related infrastructure, which is aggravated by the poor management of the structures put in place. Faced with this, in order to increase the drinking water supply rate in the area, it would first be necessary to prioritize the development of the water sector by increasing the number of related works according to the distribution of the workforce. local population. Then, put in place a management method appropriate to the local community so that the structures installed are sustainable. If this is achieved, there would surely be an improvement in the daily life of the local population. Consequently, the development of this sector generates the socio-economic development of the entire population because water is life.

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