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  • Impacts de l’insécurité foncière dans l‘Education, cas de la Région Haute Matsiatra- Madagascar
    La Revue des ISTs de Madagascar

    auteur(s) : M.V. Rasoarimalala ; Prof C. Rasoamalalavao ; Dr R. Ratovonjanahary



    [FRS] A Madagascar, l’insécurité foncière constitue l’une des sources de l’insécurité sociale résultant des conflits sociaux, qui a leur tour, sont sources de violence. De telle violence pourrait être meurtrière quand l’autre partie sent qu’elle va perdre ce bien par excellence dont la terre. Les établissements scolaires et l’éducation ne sont pas épargnés de ces problèmes sur l’insécurité foncière. En effet, concernant les domaines scolaires, la majorité des terres des établissements scolaires et des terrains qu’ils utilisent sont des propriétés indivises titrées ou non titrées mises à disposition verbalement des établissements scolaire par les anciens détenteurs sans aucune acte légal. Au fil du temps, cela pose des problèmes car des descendants veulent récupérer leur héritage. Le gouvernement a adopté la lettre Politique Foncière (LPF) qui consiste à faciliter d’accès à la propriété foncière à travers des dispositifs juridiques et institutionnels en tenant compte des enjeux dont la maintien de la paix et le respect des droits existants, en l’exemple de la délivrance des certificats fonciers aux ayants droit. Or, d’autres personnes peuvent empêcher la délibération de quelques certificats quand la terre est en litige entre l’utilisateur et des héritiers. Les deux parties sont considérées comme victimes dans la protection de leurs biens car leur conflit risque de déstabiliser la vie sociale des générations successives. Cette perturbation de la vie sociétale des générations futures pourrait avoir une influence négative dans l’éducation des enfants, elle engendrera la violence scolaire. Cette situation provoquera surtout la dégradation de la valeur de l’éducation. Face à l’insécurité provoquée par ces problèmes fonciers, des élèves, subissant de plein fouet ses conséquences, ne peuvent pas étudier au point d’être obligés de quitter l’école. Certains d’entre eux deviennent même des bandits, ils font du mal aux autres car c’est ce qu’ils ont appris de la société dans laquelle ils vivent.

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