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  Impact environnemental du transport attribué au mix électrique insulaire : cas de Madagascar
  Revue des ISTs de Madagasikara

  auteurs : N. Randrianandrasana ; M. P. Randrianarison ; B. Raheliarilalao

  Mots-clés : Analyse de Cycle de Vie, transport des hydrocarbures, mix électrique malagasy, GEMIS, transport non-stationnaire, centrale thermique
  
  

  [FRS] Le mix électrique malagasy exploite de plus en plus les sources thermiques fonctionnant essentiellement avec des fiouls importés. Depuis le golfe persique, leur acheminement vers les centrales thermiques des 22 Régions de l’île n’est pas une tâche facile. Ce cas de mobilité insulaire rayonnant la carte de la grande île fait appel aux services de transport, secteur à travers lequel ressortent des diverses problématiques environnementales à l’échelle mondiale. D’où, cette étude quantifie les indicateurs d’impacts en réchauffement global, en acidification terrestre et en consommation énergétique non renouvelable, générés par le ravitaillement en fiouls du mix électrique national malagasy. La méthodologie d’Analyse de Cycle de Vie guide les démarches à suivre. Dans ce sens, la modélisation fait appel au gratuiciel GEMIS, et MATLAB évalue les indices de sensibilité des résultats. D’abord, on va repérer dans GEMIS les processus rattachés aux typologies de transport relatant la chaîne d’importation et de distribution des hydrocarbures. Parallèlement, une multitude de processus élémentaires, retraçant les contextes de transport des hydrocarbures malagasy à l’échelle des centrales isolées régionales, puis à l’échelle des réseaux interconnectés, y est créée. C’est par la suite qu’on y monte un scénario orientant ces processus élémentaires vers la circonstance de production de l’électricité nationale. A l’échelle des Régions, les Régions de Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana présentent des pics d’impact. Aussi, des indices de sensibilité élevés y sont constatés sur les paramètres « tonnes. Kilomètres » et « coefficients 136 des distances routières ». Au niveau national, en plus des précédents paramètres, les « coefficients de production nationale » sont très influents pour le modèle. Et sur ce niveau, GEMIS avance des valeurs comme 233,25géqCO en potentiel du réchauffement global, 20,53géqSO en potentiel d’acidification terrestre, et 0,44MJ en consommation énergétique non renouvelable, valeurs occasionnées par le transport des combustibles pour chaque 1kWh d’électricité produite. Les résultats sus-cités n’en sont qu’une partie de la frontière « berceau au portail » du cycle de vie de l’électricité nationale.

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