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  INVENTAIRE ET ÉVALUATION DES POTENTIALITÉS DES PLANTES MELLIFÈRES PENDANT LA SAISON HUMIDE DANS LE PARC NATIONAL D’ANKARAFANTSIKA ET SES ENVIRONS
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, volume III , 2020

  auteur : RANDRIANJAFY Irinomenjanahary ; VONINARY Marie Alie ; ANDRIAMAHASETRA Rova Navalona ; RANARIJAONA Hery Lisy Tiana

  Mots-clés : apiculture, Parc National d’Ankarafantsika, plantes mellifères.
  
  

  [FRS] Le Parc National d’Ankarafantsika se situe dans la région occidentale de Madagascar, à climat subhumide chaud. Plus de 820 espèces végétales abritent dans le parc, y comprises celles qui sont visitées par les abeilles, dites plantes mellifères. En effet, des apiculteurs amateurs et professionnels en bénéficient et installent des ruchers aux environs du parc. Pourtant, face aux diverses actions anthropiques et les menaces qui pèsent sur les ressources naturelles, la filière apicole court un danger incontournable. C’est la raison de la présente étude. Les objectifs consistent à faire l’inventaire des plantes mellifères à la fin de la saison sèche et à évaluer la potentialité des plantes mellifères. Trois méthodes ont été employées : les enquêtes socioéconomiques sur l’apiculture ; les relevés écologiques par le transect de Duvigneaud et la qualification des potentialités mellifères des espèces par le calcul de l’indice mellifère par espèce ou IME. Comme résultats, 71 apiculteurs ont été enquêtés et 85 espèces mellifères ont été répertoriées dans les 10 sites étudiés. La déforestation, les feux de brousse, l’attaque des bioagresseurs, l’insécurité et d’autres problèmes affectent le rendement apicole selon les enquêtés. Le calcul de l’IME a pu montrer qu’en général le nombre des espèces à potentialité mellifère varie suivant le degré de perturbation des écosystèmes. Par conséquent, une formation sur l’apiculture moderne et des sensibilisations sur la conservation et le reboisement des plantes mellifères auprès des villageois seront nécessaires suite à la présente étude afin de pouvoir préserver les abeilles mellifères, tout en notant que l’apiculture pourrait être une source de revenus fiable pour eux.

  [ENG] Ankarafantsika National Park is located in western Madagascar, and has a warm subhumid climate. More than 820 species of plants are in the park, including those visited by honeybees, known as melliferous plants. Indeed, amateur and professional beekeepers take advantage of it and put their beehives around the park. However, faced to various anthropic actions and other threats on natural resources, beekeeping sector is in an unavoidable danger, that’s why this study was conducted. The objectives are to make an inventory of melliferous plants during the end of the dry season and to assess the potentiality of melliferous plants. Three methods were used : socio-economical inquiry about beekeeping sector ; ecological surveys by the Duvigneaud transect, and the qualification of the melliferous potential of the species by calculating the melliferous index per species or MIS. Results showed that 71 beekeepers are visited and 85 melliferous species are listed within the 10 studied sites. Deforestation, bush fires, attack by pests, insecurity and other problems affect beekeeping performance according to the local beekeepers. From the MIS, we can conclude that, generally, the number of species with melliferous potentiality depends on the degree of the ecosystems’ perturbation. Therefore, training on modern beekeeping system will be necessary after this study. Also, sensitization about the conservation and melliferous plants reforestation will be useful in order to preserve honeybees,noting that beekeeping sector could be a reliable source of income for the villagers.

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