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Epidémiologie, diagnostic, pronostic des maladies trophoblastiques gestationnelles en 2018
Revue Malgache de Cancérologie. 2018 ;3(1):81-92Auteurs : Randriamanovontsoa N.E., Rafaramino F.
Auteur correspondant : Randriamanovontsoa N.E. (docezraonco@yahoo.fr,)
Mots clés : MALADIES TROPHOBLASTIQUES GESTATIIONNELLES/TUMEURS TROPHOBLASTIQUES GESTATIONNELLES/TUMEURS DU SITE D’IMPLANTATION PLACENTAIRE
[ FR ] Les maladies trophoblastiques gestationnelles sont constituées par les môles hydatiformes et les tumeurs trophoblastiques gestationnelles. La prise en charge de ces maladies rares mais de bon pronostic reste disparate à Madagascar. L’auteur rapporte les nouvelles connaissances d’après la revue de la littérature.
L’incidence des môles hydatiformes varie de 0,5 à 12/1000 grossesses selon la région géographique. La môle invasive et le choriocarcinome sont moins fréquents que les môles hydatiformes. La tumeur trophoblastique du site d’implantation placentaire, la tumeur trophoblastique épithélioïde constituent une nouvelle entité différente des tumeurs trophoblastiques gestationnelles dont leur incidence reste mal connue. Les maladies trophoblastiques gestationnelles ont un excellent pronostic. L’âge maternel, l’antécédent de grossesse môlaire et le régime alimentaire pauvre en ß-carotène et en graisse animale représentent les facteurs de risques actuellement confirmés. La clinique, le dosage de l’Human Chorionic Gonadotrophin sérique et l’échographie pelvienne suffisent pour poser le diagnostic. L’examen anatomopathologique des produits de curetage permet de déterminer le type histologique. Les autres imageries à part de la radiographie standard prennent place pour l’évaluation de l’extension et du pronostic tumoral. La stadification anatomique de la Fédération Internationale de Gynécologie-Obstétrique couplée au score modifié de l’Organisation Mondiale de la Santé est utilisé pour établir le pronostic orientant l’indication de traitement.
Des auteurs critiquent la pertinence de ce score pronostique dans certaines situations. Des études proposent de considérer d’autres paramètres ou de revoir la catégorisation de ce score.[ EN ] Gestational trophoblastic diseases include hydatiform moles and gestational trophoblastic tumors. The management of these rare diseases but good prognosis remains disparate in Madagascar. The author reports new knowledge from the literature review.
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The incidence of hydatidiform moles ranges from 0.5 to 12/1000 pregnancies depending region in the world. Invasive mole and choriocarcinoma are less common than hydatiform moles. The trophoblastic tumor of the placenta implantation site, the trophoblastic epithelioid tumor form a new entity different from gestational trophoblastic tumors ; whose incidence remains poorly known. Gestational trophoblastic diseases have an excellent prognosis. Maternal age, history of molar pregnancy, and diet low in ß-carotene and animal fat represent currently confirmed risk factors. Clinical history, serum Human Chorionic Gonadotrophin and pelvic ultrasound are sufficient to make the diagnosis. The curettage products pathological examination help to find the histological type. Other imaging techniques apart from conventional x-ray are used for evaluation of tumor extension and its prognosis. The anatomical staging of International Federation of Genecology and obstetric with the modified world health organization score is used to establish the prognosis guiding the treatment indication.
Some authors criticize the relevance of this prognostic score in some situations. Lot of studies suggest to take into account other parameters or to review the classification of this score.