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  • Economie et VIH/Sida : L’atténuation de l’impact du VIH/Sida sur la vie socio-économique de la population tananarivienne (Sous thème les sciences fondamentales et transversales : mathématiques appliquées et physique, science et technologie de l’information et de la communication (STIC), science de l’éducation)
    Revue des ISTs de Madagasikara

    auteurs : NAPOLEON Dernaisse Paulina

    Mots-clés : Analyse des coûts et des bénéfices, propagation du VIH et du SIDA et renforcement des prises en charge psychosociale et médicale

    [FRS] Le VIH est une infection transmissible par voie sanguine et non curable. 38 millions de personnes dans le monde ont été atteintes du VIH en 2019. Le VIH a entraîné, la même année, la mort de 690 000 personnes. Dans la ville d’Antananarivo, il y avait 1 302 personnes infectées en 2017 contre 1 146 personnes infectées en 20161. Les médicaments pour guérir les personnes infectées ne sont pas encore trouvés ; seuls les médicaments qui ralentissent l’évolution du VIH dans l’organisme ont été découverts. Ces médicaments nommés antirétroviral permettent essentiellement de prolonger la durée de vie des personnes infectées. La réussite du traitement doit être conditionnée par la prise régulière des antirétroviraux. Le non-respect de ces conditions est un des facteurs de persistance possibles des infections opportunistes chroniques ou aigües. En 2019, CHU Béfelatanana a enregistré en moyenne 2 décès liés au VIH par mois. Le taux d’hospitalisation des personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral atteint le 22% la même année. L’étude menée a pour objectif d’analyser les différents coûts du traitement des patients atteints des infections opportunistes aigües et les actions possibles pour assurer efficacement la riposte face au VIH et au Sida. Nous avons consulté des dossiers des patients disponibles à l‘association de prise en charge durant la période allant du janvier 2019 à Décembre 2019 afin d’évaluer les dépenses effectuées. Nous avons enquêté indirectement 41 patients atteints des infections opportunistes aigües. L’enquête sur les capacités financières des personnes vivant avec le VIH à assurer les prises en charge médicale et psychosociale a été effectuée directement auprès des enquêtés. L’enquête faite s’agit de l’enquête individuelle. En moyenne, l’hospitalisation entraine une perte de revenu évalué à 984 137Ar par an et par patient. Nous avons remarqué que les enquêtés ne disposent pas assez de capacités financières pour supporter les coûts d’hospitalisation. Pour assurer efficacement la lutte contre le VIH et le Sida, nous proposons les actions prioritaires suivantes ; intensification du programme prophylaxies pré-exposition et post exposition, l’auto dépistage, le traitement antirétroviral et sensibilisation.

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