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  ETUDE DE L’ACTIVITE DE L’EXTRAIT DE HELICHRYSUM FARADIFANI (AHIBALALA) SUR LA CICATRISATION CHEZ LE RAT
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, Volume 5, Édition spéciale, Université d’été 3ème édition Mahajanga, novembre 2021

  auteur(s) : ANDRIAMAMPIANINA Tianarilalaina Tantely ; ANDRIAMALALA Solofoniaina Gabriel ; RAJOELISON Hasimananjara ; RANDIMBIVOLOLONA Fanantenanirainy ; RANDRIANAVONY Patricia

  Mots-clés : cicatrisant, inflammation, tissus de granulation, épithélialisation, rats
  
  

  [FRS] La plaie et le retard de cicatrisation cutanée constituent un problème de santé. Parfois l’utilisation de cicatrisant s’avère nécessaire. De nombreuses plantes sont utilisées pour leur pouvoir cicatrisant. Parmi elles, suite à des enquêtes ethnopharmacologiques, Helichrysum faradifani (ahibalala) appartenant à la famille des ASTERACEES est utilisée par la population locale de Tsiroanomandidy pour soigner les plaies. L’objectif de ce travail a été d’étudier l’effet de l’extrait brut de la plante appliquée sous forme de crème à la concentration de 10% sur une plaie ouverte chez des rats de souche Wistar. Cette activité a été étudiée en observant l’effet de l’extrait sur les différentes phases de la cicatrisation et en mesurant la surface des plaies par planimétrie directe. Les plaies se contractent de 50% après 03 jours de traitement pour le lot traité avec l’extrait contre 11 jours pour les animaux témoins. L’extrait diminue la durée de la phase inflammatoire au troisième jour d’application de crème, tandis qu’il persiste jusqu’au sixième jour chez les plaies témoins. La réduction de la phase inflammatoire accélère la cicatrisation car la plaie est nettoyée plus rapidement et accélère la formation des granulations. Cette dernière n’a lieu que lorsque les plaies sont propres. Les tissus de granulation apparaissent au bout de 07 jours chez les témoins contre 04 jours chez le lot traité ; et enfin la réépithélialisation est achevée après 13 jours chez le lot traité avec l’extrait contre 20 jours chez les témoins. Ces résultats montrent que l’extrait possède une activité cicatrisante. Les alcaloïdes, triterpènes, flavonoïdes présents dans l’extrait pourraient en être responsables. L’implication de chaque famille chimique dans le processus de cicatrisation nécessite des études approfondies.

  [ENG] The wound and delayed skin healing is a health problem. Sometimes using healing is necessary. Many plants are used for their healing power. Among them, following ethnopharmacological surveys, Helichrysum faradifani (ahibalala) belonging to the ASTERACEAE family is used by the local population of Tsiroanoman-didy to treat wounds. The objective of this work was to study the effect of the crude plant extract applied as a cream at a concentration of 10% on an open wound in rats Wistar. This activity was studied by observing the effect of the extract on the different phases of healing and by measuring the area of the wounds by direct planimetry. The wounds contract by 50% after 03 days of treatment for the batch treated with the extract against 11 days for the control animals. The extract decreases the duration of the inflammatory phase on the third day of cream application, while it persists until the sixth day in control wounds. The reduction of the inflammatory phase accelerates healing because the wound is cleaned more quickly and accelerates granulations formation. The latter only takes place when the wounds are clean. The granulation tissues appear after 07 days in the controls against 04 days in the treated batch ; and finally the re-epithelialization is completed after 13 days in the batch treated with the extract against 20 days in the controls. These results show that the extract has healing activity. The alkaloids, triterpenes, flavonoids present in the extract could be responsible. The involvement of each chemical family in the healing process requires careful study.

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