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  • EST-IL REALISABLE DE CONSERVER ET DE GERER L’ENVIRONNEMENT TOUT EN ASSURANT LES BESOINS ACTUELS ET FUTURS ? (Cas de la Réserve Spéciale d’Anjanaharibe-Sud Andapa)
    Madagascar : revue de géographie, Vol 54, 2018, ISSN : 2958.8383

    Auteurs : Dr. RAVELOJAONA Dorient,
    Dr. Tsimangataka Tsimiovalaza,
    Dr. RATOVOHAJA Hanitra Enseignant,
    M. RAVELOJAONA Félicien Doctorant,
    M. RAJAONA Richard,

    Mots-clés : Environnement- Monétarisation-Gestion et conservation durables-valeur, économique-patrimoine génétique

    [FRS]Lorsque le terme « environnement » est employé, il n’est pas évident que chacun y attache la même signification. Il convient donc, préalablement à toute discussion, de le définir précisément à la première approche qui fait référence à l’environnement comme étant constitué au sens large de tout ce qui entoure l’homme. Ici, dans ce résumé, l’environnement dont il est question ici et l’ensemble de la biodiversité qui interagit avec l’homme. Les définitions utilisées au sein du PNUE, et de la Communauté Européenne sont équivalentes (Chapuis, 2006). Une seconde approche insiste sur les liens qui existent entre les composantes du milieu et les sociétés humaines. Ainsi, pour le géographe Pierre George (1971), le concept d’environnement désigne « l’existence de relations réciproques entre un groupe de références et son milieu ».Notre réflexion doit tenir compte donc de l’état de l’environnement par et pour les animaux, les plantes, l’homme et ses activités ainsi que leurs conditions de coexistence (Drechsler, 2002). Pourquoi, nous nous attacherons à cette étude ? L’homme dépend exclusivement de la biodiversité. Sa perpétuation est conditionnée par la conservation de cette dernière. Les besoins de l’homme se résument en quatre mots : la nourriture, la santé, la protection et l’énergie. Nous avons vu que l’avancée de nos connaissances et savoir-faire a contribué à la dégradation de l’environnement provoquant ainsi la disparition des espèces. Le projet « EARTH » initié par des groupes de chercheurs américains et ceux des pays tropicaux sont venus à la conclusion que dans l’état actuel de notre technologie, la vitesse de l’érosion de la biodiversité est plus rapide que la restauration. Notre principal objectif était d’assurer la conservation durable de cette biodiversité dont l’homme fait partie. Les deux sont interdépendants. Les objectifs spécifiques consistaient : 1)- à cibler les milieux naturels dont les valeurs sautent aux yeux. Ensuite, 2)-investir dans la production pour atteindre le seuil économique. Enfin 3)- Universaliser la conservation ex-situ pour pérenniser le patrimoine génétique L’approche dans cette économie de l’environnement consiste à mettre en relief les biocomposantes dont les rôles restent jusqu’à ce jour ignorés. Il s’agit de cibler au moins trois milieux naturels susceptibles de renfermer des potentiels considérables car utiles. Les méthodes pour y parvenir partent de la monétarisation des paysages malgaches composés des écosystèmes forestiers, aquatiques dulçaquicoles et marins tout en tenant compte du monde sous terrain dont la conservation des eaux fossiles garantit la survie de l’humanité. Il a été attendu que les valeurs trouvées nous ont permis de situer chaque composante de la biodiversité terrestre suivant son importance vitale. Il a été établi que les résultats obtenus ont confirmé l’utilité de chaque entité vivante vis-à-vis de l’autre. L’apparition spontanée n’existe pas. La discussion se concentre essentiellement sur la survie sur terre, comment l’assurer ? Accélérer la restauration. Deux actions doivent être synchronisées :- multiplier la population biocénotique tout en gardant le ratio entre deux ou plusieurs organismes formant la chaine alimentaire. Ensuite, « booster » la résilience des écosystèmes d’abord et celle du paysage par la suite. En guise de conclusion, aux vues des résultats obtenus, l’optimisme est de rigueur quant à la conservation et gestion durable de l’environnement à travers la révision à la hausse de sa monétisation. Les perspectives vont certainement se tourner vers l’identification des attributs de certains organismes vivants susceptibles de renforcer leur utilité dans la consolidation de la vie sur terre.

    [ENG]When the term “environment” is employed, it is not obvious that each one attaches the same significance to it. It is thus appropriate, prior to any discussion, to define it precisely the first approach which refers to the environment as being made up in the broad sense of all that surrounds the man. Here, in this summary, the environment of which it is question here and the whole of the biodiversity which interacts with the man. The definitions used within the UNEP, and of the European Community are equivalent (Chapuis, 2006). One second approach insists on the links which exist between the components of the medium and the human societies. Thus, for the geographer Pierre George (1971), the concept of environment indicates “the existence of reciprocal relations between a reference group and its medium”. Our reflection must thus take account of the state of the environment by and for the animals, the plants, the man and his activities like their conditions of coexistence (Drechsler, 2002). Why, will we stick to this study ? The man depends exclusively on the biodiversity. Its perpetuation is conditioned by the conservation of the latter. The needs for the man are summarized in four words : food, health, protection and energy. We saw that the projection of our knowledge and know-how contributed to degradation of the environment thus causing the disappearance of the species. Project “EARTH” initiated by groups of American researchers and those of the tropical countries came to the conclusion that in the actual position of our technology, the speed of the erosion of the biodiversity is faster than the restoration. Our main objective was to ensure the durable conservation of this biodiversity of which the man belongs. Both are interdependent. The specific objectives consisted : 1)- to target the natural environments whose values jump to the eyes. Then, 2)- to invest in the production to reach the economic threshold. Finally 3)- To universalize the conservation ex-situ to perpetuate genetic inheritance the approach in this environmental economics consists in highlighting the biocomposantes whose roles remain been unaware of so far. It is a question of targeting at least three natural environments likely to contain considerable potentials because useful. The methods to reach that point leave the monetarisation of the Malagasy landscapes composed of the forest, watery ecosystems dulçaquicoles and sailors while taking account of the world underground whose conservation of fossil water guarantees the survival of humanity. It was expected that the found values enabled us to locate each component of the terrestrial biodiversity according to its vital importance. It was established that they got results confirmed the utility of each alive entity with respect to the other. The spontaneous appearance does not exist. Does the discussion concentrate primarily on survival on ground, how to ensure it ? To accelerate the restoration. Two actions must be synchronized : - to multiply the biocenotic population while keeping the ratio between two or several organizations forming the food chain. Then, “booster rocket”the impact strength of the ecosystems initially and that of the landscape thereafter. As a conclusion, with the sights of the got results, optimism is of severity as for the durable conservation of the environment through the revision upwards of its monetization. The prospects certainly will turn to the identification of the attributes of certain living organisms likely to reinforce their utility in the consolidation of the life on ground.

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