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  DETERMINANTS DE TRANSFERTS DE FONDS DES MIGRANTS A MADAGASCAR : ESSAI DE MODELISATION MACRO-ECONOMETRIQUE / DETERMINANTS OF MIGRANT REMITTANCES TO MADAGASCAR : A MACRO-ECONOMETRIC MODELING TEST
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, Volume 5, Édition spéciale, Université d’été 3ème édition Mahajanga, novembre 2021

  auteur(s) : RANDRIANAVOLY

  Mots-clés : Transferts de fonds des migrants, Déterminants macro-économiques, Migration internationale, Pays d’installation, Pays d’origine
  
  

  [FRS] Dans de nombreux pays africains, les flux de transferts de fonds de migrants constituent une source de devises non négligeable. Les études existantes dans ce domaine sont dominées par une approche micro-économique des transferts. Les auteurs ont élaboré des modèles dont ils testent les hypothèses à partir des données collectées auprès des ménages. On peut penser que ces flux de transferts dépendent principalement des variables macroéconomiques de pays d’installation et d’origine de migrants. L’objet de cet article est d’estimer les facteurs macroéconomiques qui influencent à la décision de transferts vers Madagascar sur la période 1989-2018. A l’aide du logiciel E-views10 et en appliquant les données macro-économiques du pays d’origine et d’installation de migrants, les principaux résultats montrent une significativité importante des coefficients de régression pour l’ensemble des variables retenues dans cette étude. Conformément à nos attentes, les variables macroéconomiques de pays d’installation (indicateur du développement financier, PIB par habitant) ont d’influence positive à la décision de transferts de fonds vers le pays d’origine, tandis que le PIB par habitant du pays d’origine a d’influence négatif et significatif sur les transferts de fonds. Cela signifie que les transferts de fonds augmentent pendent la période de ralentissement de l’activité économique de pays d’origine. En Afrique du Nord, El Hamma (2015) a mené une étude connexe, et a trouvé de résultats similaire ; rejoint ceux de Coulibaly (2016) au Burkina Faso. En revanche, Elkhider et al.,(2016) ont trouvé de résultats contraire au Maroc. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que les conditions en termes d’investissement demandent des aides importantes de la part des migrants soutenant les ménages restant au pays.

  [ENG] In many African countries, remittance flows from migrants constitute a significant source of foreign exchange. Existing studies in this area are dominated by a microeconomic approach to remittances. The authors have developed models and tested the hypotheses from data collected from households. We can think that these transfer flows depend mainly on the macroeconomic variables of countries of settlement and origin of migrants. The purpose of this article is to estimate the macroeconomic factors that influence the decision to transfer to Madagascar over the period 1989-2018. Using the E-views10 software and applying macroeconomic data from the country of origin and settlement of migrants, the main results show a significant significance of the regression coefficients for all the variables retained in this study. . In accordance with our expectations, the macroeconomic variables of the host country (indicator of financial development, GDP per habitat) have a positive influence on the decision to transfer funds to the country of origin, while the country’s GDP per capita origin has a negative and significant influence on remittances. This means that remittances increase during the downturn in home country economic activity. In North Africa, El Hamma (2015) conducted a related study, and found similar results ; joins those of Coulibaly (2016) in Burkina Faso. On the other hand, Elkhider et al. (2016) found opposite results in Morocco. This could be explained by the fact that the conditions in terms of investment require significant aid from migrants supporting households remaining in the country.

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