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  DETECTION DE L’INFECTION PLASMODIALE non-FALCIPARUM CHEZ LES ENFANTS DE 6 MOIS A 15 ANS DANS LE DISTRICT DE VATOMANDRY
  Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, Volume 5, Édition spéciale, Université d’été 3ème édition Mahajanga, novembre 2021

  auteur(s) : Andrianaranjaka Voahangy Hanitriniaina Isabelle ; Razafiarinelina Mahandry ; Rakotomanga Tovonahary Angelo ; Ravaoarisoa Elisabeth ; Ratsimbasoa Arsène.

  Mots-clés : Paludisme, P. vivax, P. malariae, P. ovale, infection à non-falciparum, PCR nichée
  
  

  [FRS] Malgré les différentes stratégies de lutte déployées pour contrôler ou éliminer le paludisme, il demeure un problème de santé publique pour la population malagasy. Plasmodium falciparum reste l’espèce prédominante à Madagascar, mais la détection des autres espèces plasmodiales est primordiale dans la politique d’élimination de cette maladie. Notre étude vise à détecter les infections plasmodiales à non-falciparum dans le district de Vatomandry par la PCR nichée. Au total, 913 prélèvements sanguins, collectés sur papier buvard lors d’un dépistage actif du paludisme au mois de Février et Mars en 2016 et 2017 dans 4 communes du district de Vatomandry sont analysés. Sur le terrain, le test de diagnostic rapide (TDR) a été utilisé pour dépister le paludisme. Au laboratoire, l’infection plasmodiale est détectée et identifiée par la PCR nichée. Par cette technique, la prévalence du paludisme est de 21,4% [IC95% : 18,8 – 24,2%] contre 18,2% [IC95% : 15,8 – 20,9%] par le TDR. La PCR nichée a détecté 16,1% [IC95% : 13,5 - 18,9%] d’infections infra-TDR. Le taux de positivité de l’infection plasmodiale à non-falciparum par la PCR nichée est de 26,2% [IC95% : 20,3 - 33,0%] contre 1,8% [IC95% : 0,5 – 5,6%] par le TDR. Il semblerait que la proportion de l’infection à non-falciparum augmente avec la prévalence du paludisme. P. vivax est l’espèce prédominante parmi les infections à non-falciparum avec des infections mixtes (P. vivax + P. falciparum). P. malariae a été noté avec une faible proportion. Aucune infection à P. ovale n’a été détectée. Les stratégies de lutte contre le paludisme sont principalement axées sur l’infection à P. falciparum. Toutefois, l’achèvement de l’éradication du paludisme en tant que problème de santé publique exige l’élimination de toutes les espèces plasmodiales. Ainsi, une meilleure compréhension des caractéristiques épidémiologiques des infections plasmodiales à non-falciparum est nécessaire.

  [ENG] Despite the various strategies deployed to control or eliminate malaria, this disease remains a public health problem for the Malagasy population. Plasmodium falciparum is the predominant species in Madagascar, but the detection of other Plasmodium species is crucial for malaria elimination policy. Our study aims to detect non-falciparum infections in the Vatomandry district by nested-PCR. A total of 913 blood samples, collected on blotting paper during malaria active case detection on February and March in 2016 and 2017 from 4 municipalities of Vatomandry district, are analyzed. In the field, the rapid diagnostic test (RDT) was used for malaria screening. In the laboratory, Plasmodium infection is detected and identified by nested-PCR. By this method, malaria prevalence is 21.4% [95% CI : 18.8 - 24.2%] versus 18.2% [95% CI : 15.8 - 20.9%] by RDT. Nested-PCR detected 16.1% [95% CI : 13.5 - 18.9%] of infra-RDT infections. The positivity rate for non-falciparum infection, by nested PCR is 26.2% [95% CI : 20.3 - 33.0%] versus 1.8% [95% CI : 0.5 – 5.6%] by RDT. It appears that the proportion of non-falciparum infection increases with malaria’s prevalence. P. vivax is the predominant species among non-falciparum infections detected with mixed infections (P. vivax + P. falciparum). P. malariae was recorded with a low proportion. No P. ovale infection was detected. Malaria control strategies are mainly focus on P. falciparum infection. However, the achievement of malaria eradication as a public health problem requires the elimination of all species. Thus, a better understanding of non-falciparum epidemiological characteristics is needed.

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