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  • DES RICHESSES NATURELLES ET CULTURELLES À PROTÉGER POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE : CAS DE LA PRESQU’ÎLE DE NARINDA, ANALALAVA, MADAGASCAR
    Revue des Sciences, de Technologies et de l’Environnement, volume III , 2020

    auteur : TOMBOMIADANA Sabine ; RANDRIANANTENAINA Hervé Gilbert ;
    RAVELOSON André

    Mots clés : richesses, faune, flore, Tsingy, protection,

    [FRS] Face à la dégradation incessante du milieu naturel, il est nécessaire de protéger les ressources restantes pour le bien de la génération future. La presqu’île de Narinda, district d’Analalava, Nord-Ouest de Madagascar, recèle encore de beauté naturelle originelle grâce à son enclavement et aussi au respect des coutumes et des tabous par les riverains. La presqu’île est caractérisée par des écosystèmes particuliers possédant une potentialité biologique et des formations géologiques particulières comme les « Tsingy » qui se trouvent notamment sur le littoral parsemé des mangroves. Le présent article a pour objectif de faire connaitre ces différentes richesses aux bailleurs et au public afin d’interpeller ces derniers d’œuvrer pour la protection de ce patrimoine. Sur le terrain, des fouilles paléontologiques suivies des études au laboratoire, des enquêtes socio- économiques, des inventaires faunistique et floristique ont déjà été initiés par les entreprises qui investissent sur le lieu (ex. Aqualma, Verama et Anjajavy Hôtel) et par des chercheurs de l’Université de Mahajanga. Les résultats obtenus ont permis de confirmer l’existence d’importantes richesses. Parmi elles, il y a la faune subfossile qui se trouve dans différentes grottes comme les Archeolemurs, les Hippopotames et les Micromammifères. Puis, la faune actuelle telle que les lémuriens, les oiseaux endémiques comme l’Aigle serpentaire de Madagascar (Haeliaeetus vociferoides) et l’espèce Lophotibis cristata ont été répertoriés. En ce qui concerne la flore endémique, il y a les baobabs et surtout le palmier géant Tahina spectabilis qui est unique au monde. A part la faune et la flore, il y a aussi le milieu marin, dont la beauté et la tranquillité semblent révéler une importante richesse marine. D’où l’intérêt d’y lancer des recherches en Biologie marine. L’attachement à la tradition comme le respect indéfectible des « Fady » par le Sakalava, ethnie dominante, est un atout majeur qui épargne ce patrimoine. Il s’avère donc important de soutenir ce respect. Par ailleurs, l’effort de protection partielle initié par les opérateurs économiques locaux est non négligeable. Cependant, cela est insuffisant face à l’arrivée des immigrants dans la zone. En effet, la pression sur le milieu naturel commence à sentir (exploitation forestière, marine, etc.). D’où la nécessité d’une action urgente et coordonnée entre les différents acteurs pour parvenir à la conservation définitive de cette presqu’île. La coordination des actions par l’Université de Mahajanga semble une belle option étant donné que cette institution prévoit d’installer un centre d’observatoire et de recherches multidisciplinaires dans cette presqu’île.

    [ENG] Regarding the increase of environment destroying, it is relevant to protect the remaining of natural resources for the future generation. Narinda peninsula, district of Analalava, North-West of Madagascar, still have a rich natural resources by its difficult access and the customs respect by the local people. The peninsula have a distinguish ecosystems with a richness biological potential and the geological aspect like the “Tsingy”. The later are seen belonging the littoral rich of mangroves. The current document aims to show the valuable resources of the peninsula then convince everyone and the donors to protect this patrimony. Through the field work, paleontological excavation of grottos followed by the study in laboratory, socio-economical, fauna and botanical studies were done by the local Company (Aqualma, Verama and Anjajavy Hotel) and the searchers from the University of Mahajanga. The results confirm that the peninsula have an important natural resource. Amongst them, there are the subfossils fauna such as Archeolemurs, Hippopotamus and Micromammals which are found in different grottos. Then, the actual fauna like lemurs, the endemic birds such as Haeliaeetus vociferoides and Lophotibis cristata. Regarding the flora, there are the endemic baobabs andthe giant palm Tahina spectabilis.The later is a scarce species and not found anywhere except this place only.In addition of the fauna and flora, there is also a beautiful sea which is quiets that inform on possible rich marine resources. This is why the research on marine biology is relevant there. The respect of the tradition like the « Fady » by the local dominant people, the Sakalava, is a big advantage allowing easier the conservation of the patrimony. Thus, it is a good idea to assist to this customs. Besides, the protection effort done by the local Company is useful. However, this is not enough regarding to the foreign people moving to there. So, the human pressure (forest and sea exploitation) toward the natural resources starts to increase now. Therefore, it is recommended for all of the actors working together for the effective conservation of the peninsula. This activity needs to be coached by the Mahajanga University as this institute plan to establish now an observatory center including multipurpose researches in the peninsula.

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