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Conservation et gestion durable des ressources naturelles est une utopie à Madagascar
Madagascar : revue de géographie, Vol 54, 2018, ISSN : 2958.8383Auteurs : Dr. RAVELOJAONA Dorient
Mots clés : conservation ; gestion ; activités anthropique, ressources naturelles ; pression, environnement et environnement.
Enseignant-Chercheur à l’Université de Toamasina
E-mail : velojaoana@gmail.com
Co-auteurs :
Dr. RATOVOHAJA Hanitra
Enseignant-Chercheur à l’IUGM Mahajanga
E-mail : hanitra_ratovohaja@yahoo.fr
M. RAVELOJAONA Félicien
Doctorant à l’ EDEN Université de Mahajanga,
E-mail : felicienravelojaona@yahoo.fr
Madagascar est une île béni grâce à ses richesses naturelles exceptionnelle et unique dans son genre qui ne trouve pas nulle part ailleurs. Du fait de son exceptionnalité et unicité la biodiversité malgache est mondialement reconnue comme une priorité majeure par la communauté de la conservation et de la gestion. Avec l’accord du gouvernement depuis 1993, Anjanaharibe-sud est déclaré réserve spéciale administré par le WWF a relayé par l’ANGAP en 2005 est devenu MNP en 2008 jusqu’à nos jours. Par rapport aux transformations que subissent notre environnement aujourd’hui et les dégradations tant quantitatives et qualitatives qui affectent les ressources naturelles que nous utilisons quotidiennement : réchauffement climatique, affaiblissement de la biodiversité, érosions des sols arables, raréfaction de l’eau douce, ect… c’est une bonne décision politique et soutenable. Car elle limite les pressions engendrées par des activités anthropiques et l’augmentation de population riveraine de la reserve qui favorise la destruction des écosystèmes. Mais face à la dépendance de la population en vers ces ressources naturelles, l’imposition de la politique de conservation et de la gestion durable de la biodiversité et surtout l’extension de la réserve priverait les gens de leurs besoins physiologiques ; ce qui pourrait entrainer une résistance. Donc c’est une menace pour la population et pour le pays. Alors, pour y remédier à cette situation nous devons concilier conservation, gestion et bien-être des communautés locales ; Développer le civisme environnemental et privatiser l’environnement.
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