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  • A la redécouverte de quelques éléments de la sorcellerie en Imerina (Madagascar)
    REVUE DE L’INSTITUT DE CIVILISATIONS MUSÉE D’ART ET D’ARCHÉOLOGIE

    auteur : Rakotomalala Malanjaona

    Mots clés : adorcisme, charme, corps, esprit, exorcisme, tradithérapeute.

    [FRS] La sorcellerie légitime les cultes sur les santuaires publics. Leurstechniques présentent une similitude structurale : l’une et l’autre manipulent lehasina (sacré). Leur fonction respective est ambivalente, car un tradithérapeute peutégalement ensorceler. Cependant, la conception populaire merina les met enopposition : la sorcellerie est pensée comme inscrite à la fois dans la ruralité et dansla notion de zone « côtière », comme si l’urbanisation l’avait refoulée. Toujours estil que, bien que sorcellerie et culte « traditionnel » soient considérées comme desœuvres du démon par certains Chrétiens, ils sont censés être des éléments del’identité nationale, en opposition avec la civilisation occidentale.

    [ENG] Sorcery legitimates « traditional » cults on public sanctuaries. Theirtechnics present a structural similarity : both of them manipulates the hasina(sacred). Their respective function is ambivalent : a traditherapist can bewitch too.However, the Merina popular conception sets an opposition between them : peoplethink that sorcery is in keeping at the same time with rurality and « coastal » notion,as if urbanization had drawed it back. Anyhow, even if sorcery and « traditional »cult are considered as works of the Devil by some Christians, they are supposed tobe elements of national identity, in opposite of western civilization.

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